Le Cap - Paris 1950
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Au début des
années 50, l'Afrique devient un endroit à la mode.
Après une longue période de récession due à la
seconde guerre mondiale, les constructeurs
automobiles européens ont besoin de retrouver une
certaine notoriété. |
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Peugeot se
relance donc dans les courses de vitesse que la
marque au lion affectionnait au début des années
30, avec les modèles 201, puis plus tard avec les
301 et 302. C'est également le début des rallyes
et rallyes raids, ancêtres de nos actuels Paris
Dakar ou autre Camel Trophy.
Ce continent avait également
l'avantage pour l'époque, d'être facilement
accessible à partir de la métropole. En effet au
niveau géographique, seule une journée de bateau
ou quelques heures d'avion étaient nécessaires
pour franchir la méditerranée.
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Sur les plans
économiques et politiques, l'Afrique offrait beaucoup
d'atouts majeurs. Il ne faut pas oublier le contexte
historique de l'époque.
Un pays tel que l'Algérie
était considéré comme un département français
et d'autres comme le Niger composaient l'Afrique
Occidentale Française. Il en est de même avec le
Tchad, la République Centrafricaine et la République
Démocratique du Congo qui, regroupés dans une même
fédération, étaient une composante importante de
l'Afrique Equatoriale Française.
La décolonisation de ces
territoires eut lieu en 1958, quant à l'Algérie,
son indépendance fût acquise à la fin de la
guerre de 1954 à 1962. |
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André Mercier,
passionné de chasse trouvera en Afrique de quoi
assouvir sa passion. Fortune faite grâce à la
gestion d'un garage concessionnaire Peugeot,
l'aventure devient vite sa seule préoccupation.
C'est lui qui mettra en
place le plan du parcours (largement inspiré de la
carte Michelin N°953) et s'occupera des modalités
administratives afin d'obtenir les diverses
autorisations de passage.
Charles de Cortanze bien connu
du monde des courses telles que les 24 heures du
Mans, rejoint André Mercier à la fin du mois de
novembre. Il effectuera la révision de la
fourgonnette break, avant le grand départ vers les
routes sauvages le 26 décembre 1950.
Le récit de cette prouesse
humaine et technique écrit par André Mercier sera
publié par Amiot Dumont en 1951 sous le titre
"La
route sauvage". Le parcours est décrit en page
suivante.
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