Pietro
Frua
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Pietro, né le 2 mai 1913,
est le quatrième et dernier garçon de la famille
Frua. Son père, employé chez Fiat, lui inculque
la passion de l’automobile et l’inscrit
à l’école technique de Turin (Scuola
Fiat). Il y restera deux ans entre 1928 et 1930. Son diplôme
en poche il rentre alors chez le carrossier Farina comme apprenti sous la tutelle de
Giovanni Farina
puis de Giovanni Battista qui créera l’atelier de
carrosserie « Pinin ».
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L’association
des deux donnera « Pinin
Farina », nom encore bien connu des amateurs de
belles voitures
Pietro, deviendra donc tour
à tour, responsable technique en 1935 puis responsable
général en 1937 et enfin chef
« designer ». Il
n’exercera pas longtemps à ce poste, ayant des
idées divergentes sur les projets à venir, la
famille Farina mettra un terme à son contrat et
cèdera sa place son ami Giovanni Michelotti.
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Les
années suivantes seront des années de transition
pour Pietro Frua, la guerre occupe tous les esprits et ne laisse pas
trop de place aux artistes
« designer ». Pourtant,
c’est le moment choisit par Pietro pour réaliser
des objets divers (voiture d’enfant, mini
cuisinière) sous son nom. C’est
l’apparition du logo, « Carrosserie
Pfrua ». |
En
1946, l’activité automobile dans le monde
renaît, Pietro Frua reprend contact avec ses amis de
l’atelier Pinin Farina et participera à la
réalisation du cabriolet Alfa Romeo 6C 2500S.
Les constructeurs
automobiles
italiens et français (Fiat, Lancia, Panhard) font appel
à ses services. Les belles Panhard DB 850 Coupé,
Panhard Nardi 750 Spider pour ne citer qu’elles passeront
dans ses mains en 1952.
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Cette
même année, Frua dessine les lignes d'une 203
peugeot nommée coupé Michel Dubois.
Celle-ci motorisé par Constantin et
pilotée par Paul Guiraud prendra le
départ du rallye du Maroc.(Dessous droit)
Les deux années
suivantes
sont accaparées par les études sur les variantes
de la Fiat 1100 avec cependant une entorse qui ravi les amateurs de
sportives avec la réalisation de la Maserati A6G 54
Coupée. Cette dernière a
certainement inspiré les concepteurs de la 203 Peugeot
cabriolet Cales (ci-contre) qui
appartient aujourd'hui à Michel Romeyer.
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L'aventure
se poursuit
jusqu’en 1955, la Fiat 1100 laisse place à la 600
mais Pietro s’autorise une petite fantaisie la belle 203
Coupé Frua (ci-dessous gauche).

Puis,
Pietro Frua décide
de s’associer avec le carrossier
« Ghia » principal fournisseur de
Fiat. Cette coopération est cependant de courte
durée, en 1957, la marque « Carrosserie
Pietro Frua » et absorbée par
« Ghia ». Luigi Segres devient le
responsable de Piétro et désire garder la marque
« Frua » qui travaille toujours
sur des modèles Maserati A6G (ci-dessous).
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C’est
un choix judicieux
qui permet d’avoir vis à vis de Fiat une attitude
politiquement correcte. La carrosserie
« Ghia » poursuit son essor en
établissant des partenariats. En Suisse tout
d’abord avec Aigle puis en Italie avec Viotti.
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Le projet sur la Renault Foride en
1958, créé une mauvaise ambiance au sein de
l’équipe
« Ghia ». Piétro Frua
choisit cette période pour quitter le carrossier. Il fonde
quelques mois plus tard une entreprise
spécialisée dans le dessin de carrosserie
automobile "design" nommée « Studio
Technico Pietro Frua ». A la recherche
d’un associé capable de donner vie à
ses modèles Piétro rencontre le carrossier
« Savio » également
basé à Turin
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Les
premières voitures
Frua Savio sortent des ateliers dès 1959 avec la Fiat 600
Savio spider (ci-contre) suivi par la Fiat 600 D
l’année suivante. La fin de la production de notre
Peugeot 203 met un terme aux possibilités de nouvelles
carrosseries signées Frua.
Cependant, la
carrière de
notre homme ne se termine pas là, un nouveau partenariat
avec le carrossier Suisse
« Italsuisse » lui permet de
prendre contact avec des marques prestigieuses telles que Jaguar,
Mercedes et BMW.
Après une
coopération sans faille, la rupture est
symbolisée par la réalisation de la Peugeot 204
GT un hardtop coupé (ci-dessous) qui sortira des ateliers en
1967.
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Dès lors,
Pietro
Frua qui a acquit une renommée internationale travaillera
sous son propre nom et sans collaboration avec un autre carrossier.
BMW devient son premier gros client
avec la BMW 1800 GL. Coupé et GT se succèdent et
de nouveaux constructeurs font appels à son imagination
(Opel, Ligier, etc.)
Il en sera ainsi jusqu’en
1972 avec une demande un peu spéciale émanant de
Ligier Maseratti. Une vraie voiture de sport, la Ligier-Maseratti JS2.
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1973 couronne son succès
avec l’arrivée de « Rolls
Royce » qui s’attache ses services pour
réaliser le modèle Phantom VI Cabriolet
(ci-dessus). C’est également avec la
série 3 de cette voiture mythique que Pietro Frua stoppe son
activité en 1981. Deux ans plus tard il meurt et avec lui
s’arrête l’histoire du Sudio Technico
Pietro Frua.
Si
vous désirez d'autres informations sur les carrosseries
Pietro Frua je vous conseille de visiter un autre site que vous pouvez
atteindre en cliquant sur le portrait ci-dessous qui date de
1965.
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