La famille
Esparcieux réside en proche banlieue parisienne, dans la
ville
de Montrouge,
cependant, Dominique est né dans la capitale au mois
d’Aout 1952.
Dès le plus
jeune
âge, il s’intéresse à la
compétition
automobile, Rallyes ou de courses
mythiques telles que les 24h du Mans. Adolescent, il commence
à
monter des kits de bolides mais également comme nombre de
garçons,
il s’adonnait à la construction de maquettes
plastique,
souvent d’avions diponibles chez plusieurs fabricants tels
que Heller, Matchbox, Revell et Airfix par exemple. Par la
suite,
il modifiera quelques modèles de chez Dinly Toys ou Solido,
ce
dernier proposait déjà des pochettes de
décalcomanies.
Au niveau
scolaire, il obtiendra un BEP Mécanicien Monteur puis
un
Baccalauréat technique F1 (Dessin
industriel et
mécanique). Cette formation
l’aidera dans toute sa carrière,
puisqu’il y apprendra à réaliser des
dessins
d’objet divers à l’échelle,
le
traitement et l’utilisation de différentes
matières
(métal, plastique, etc.), la soudure
et enfin l’utilisation de machines-outils (Tours, Fraiseuses,
Perceuses, etc.)
En parallèle de
son cursus scolaire, au environ des années 70, il est
toujours
à la recherche de
nouveautés dans les kits dispoibles en
white métal qui évolueront, vers la
résine plus
simple à travailler. Il passera le plus clair de son
temps dans un magasin parisien, situé sur le Boulevard
Sébastopol nommé,
Multisport Modélisme.
Le propriétaire
de l’époque a eu une idée de
génie afin
d’étendre la notoriété de
son commerce en
lançant la revue Modéliste, dans
lesquelle on
trouvera les modèles commercialisés mais
également
des articles sur les
fabricants ou sur l’actualité liée au
monde de
l’automobile. Il créera également, un
club qui permettra aux amateurs de modèles
réduits de se
réunir de façon
mensuelle afin qu’ils
puissent échanger et montrer leurs réalisations.
C’est dans ces
rendez-vous que Dominique présentera ses
premières
bidouilles et qu’il y
rencontrera de nombreux autres amateurs qui deviendront plus tard, des
noms connus
du
monde de la miniature (André Marie Ruf, Jean Marc
Teissèdre, Jean Yves Puillet, Gérard
Dahinden
etc.). Ce club fermera quelques années plus tard,
mais, tel
le phénix, va retrouver vie au Raincy, dans un local
attenant au
magasin "Les Jouets du 20ième siècle".
Dominique
Esparcieux, travaillera après son service militaire, en 1974
dans un bureau
d’études en tant que dessinateur industriel. Un an
plus
tard, Jean Marc
Teissèdre ouvre une boutique (Auto-Moto) dans laquelle,
Dominique deviendra
salarié, en tant que
« Monteur » pour
quelques clients privilégiés ou
pour présenter les modèles en devanture de
vitrine, mais,
il exercera également la fonction d’
« Animateur, Caissier » le
weekend.
En 1977, Michel
Elkoubi grand spécialiste des 24h du Mans auxquels il
participera deux fois,
décide de créer sa propre marque MRE
(Modèles
Réduits Elkoubi). Ne prenant
aucun salarié directement, il demandera à
plusieurs
amateurs de miniatures, comme AMR, de réaliser ses
modèles. Dominique
est invité à participer à cette
nouvelle aventure.
Quand deux amateurs de
sportives se rencontre, seule une bonne alchimie ne peut en sortir.
La même
année, Dominique décide
donc de se lancer dans le grand bain en
créant sa propre
société nommée ESDO, initiales de son
nom et
prénom (Esparcieux Dominique). Il réalisera des
miniatures pour MRE, mais Manou le
Mans, BAM et d’autres viennent petit à petit
élargir la liste de ses clients.
Depuis ses
débuts, afin de se différencier de
ses concurrents,
Dominique
décide de se limiter et de ne pas produire trop de Porsche
ou
Ferrari, deux marques les plus
connues des aficionados des courses, qui commencent à
devenir
trop courantes sur les étals des commerçants
nottament
à
travers la fabrication de chez John Day.
Dominique
privilégiera les miniatures de la marque Lola par exemple et
les voitures américaines
comme Chaparral, Chevrolet, Pontiac, Buick et Oldsmobile qui
composeront les
premiers modèles de son catalogue.
Sa production,
passe de 4 à 6 modèles de voitures par an.
Année
après année, la vente de kits
s’amenuise mais Dominique réussit à
maintenir son
activité grâce à de multiples
activités. Dans les premières années,
il
écrira quelques piges sur des
transformations dans le magasine Modélisme et
réalisera
quelques miniatures pour la BAM ou encore
MiniRacing.
Les amateurs de
miniatures continuent d’apprécier les
modèles
réduits sportives mais on notera
un intérêt croissant pour les véhicules
d’entreprises. Dans cette activité, Dominique va
réaliser la Renault Vivaquatre Taxi G7 qu’il
produira
à une centaine de pièces exclusivement
dédiée à la boutique l'Automobiliste.
Dans les années
2020, Dominique continue de produire pour sa marque, son catalogue
possède
maintenant plus de 120 références mais il
réalise
également des modèles pour
des clubs de collectionneurs tels que le CAMP (Peugeot), ACMA (Renault)
et Citromini
(Citroën). De plus, grâce à ses mains
expertes, il
continue de monter des
miniatures pour les collectionneurs privés.
En
ce qui concerne la Peugeot
203,
les premières références de son
catalogue sont
liées au modèle dit de "Record" de chez
Darl'mat.
Dominique Esparcieux avait déjà beaucoup
de
documemtations de cette voiture qu'il avait dessiné et
poposé avec son frêre à la
marque Belle
Epoque/ Epokit (Gérard Dahinden).
Avant de décéder, au mois de décembre
2007,
Gérard Dahinden cèdera ses moules à
JPS qui ne la
fabriquera jamais. Dominique, avec la permistion de ce dernier va
retravailler ce modèle sur de nouvelles bases et produira le deuxième
modèle de 1953 qui possède les portes
ouvrantes et
non en papillon. Cette miniature sera disponible en deux
livrées, Bleue et Argent.
Vous trouverez également dans les
références suivantes une 403 Darl'mat. Ce n'est
pas une érreur, le projet initial était sur une
base de 203, cependant comme la 403 arrivait sur le marché,
il a été décidé d'effectuer
quelques modifications. Les feux arrières et bien entendu,
le principal, le moteur sont devenus ceux de la 403.
Si vous êtes des inconditionnels de la 203, il existe
également dans les références de cet artisan
quelques D3A, utilitaire équipé du moteur de notre
berline. Ainsi le référence 47 (1990) est un
fourgon et la référence 88 (2005) une
bétaillère.
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